Jean-Paul Sartre
We humans are first of all beings in a situation ... We cannot be distinguished from our situations, for they form us and decide our possibilities [Jean-Paul Sartre]
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L'œuvre de Jean-Paul Sartre est riche en essais et textes philosophiques majeurs, de longueurs inégales, comme L'Être et le Néant (1943), le bref L'existentialisme est un humanisme (1945) ou la Critique de la raison dialectique (1960), mais aussi des textes littéraires, avec son recueil de nouvelles publié en 1939 le Mur ou ses romans : la Nausée (1938) et sa trilogie les Chemins de la liberté (1945). Son théâtre, avec des pièces comme Les Mouches (1943), Huis clos (1944), La Putain respectueuse (1946), Le Diable et le Bon Dieu (1951), Les Séquestrés d'Altona (1959) constitue une part importante de sa production littéraire. Dans une période plus tardive, il publie aussi en 1964 un texte autobiographique Les Mots qui traite des onze premières années de sa vie, ainsi qu'une vaste étude sur Gustave Flaubert, L'Idiot de la famille (1971-1972). Il a publié des études biographiques sur de nombreux artistes comme Le Tintoret, Mallarmé, Baudelaire, Faulkner ou Jean Genet. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre]
QUOTATIONS
- I tell you in truth: all men are Prophets or else God does not exist.
- For an occurrence to become an adventure, it is necessary and sufficient for one to recount it.
- What do I care about Jupiter? Justice is a human issue, and I do not need a god to teach it to me.
- One is still what one is going to cease to be and already what one is going to become. One lives one's death, one dies one's life.
- No finite point has meaning without an infinite reference point.
- Existence precedes and rules essence.
- That God does not exist, I cannot deny, That my whole being cries out for God I cannot forget.
- The existentialist says at once that man is anguish.
- I confused things with their names: that is belief.
- Evil is the product of the ability of humans to make abstract that which is concrete.
- All that I know about my life, it seems, I have learned in books.
- You must be afraid, my son. That is how one becomes an honest citizen.
- Man is fully responsible for his nature and his choices.
- Words are more treacherous and powerful than we think.
- Politics is a science. You can demonstrate that you are right and that others are wrong.
- My thought is me: that is why I cannot stop thinking. I exist because I think I cannot keep from thinking.
- Life has no meaning the moment you lose the illusion of being eternal.
- I am no longer sure of anything. If I satiate my desires, I sin but I deliver myself from them; if I refuse to satisfy them, they infect the whole soul.
- I have no need for good souls: an accomplice is what I wanted.
- When rich people fight wars with one another, poor people are the ones to die.
- Fear? If I have gained anything by damning myself, it is that I no longer have anything to fear.
- She believed in nothing; only her skepticism kept her from being an atheist.
- As far as men go, it is not what they are that interests me, but what they can become.
- Words are loaded pistols.
- I hate victims who respect their executioners.
- There are two types of poor people, those who are poor together and those who are poor alone. The first are the true poor, the others are rich people out of luck.
- We do not know what we want and yet we are responsible for what we are - that is the fact.
- Hell is other people.
- We do not judge the people we love.
- Only the guy who isn't rowing has time to rock the boat.
- Man is condemned to be free; because once thrown into the world, he is responsible for everything he does.
- Freedom is what you do with what's been done to you.
- If you are lonely when you're alone, you are in bad company.
- When the rich wage war, it's the poor who die.
- Everything has been figured out, except how to live.
- La glace m'avait appris ce que je savais depuis toujours : j'étais horriblement naturel. Je ne m'en suis jamais remis.
- Elle ne croyait à rien; seul, son scepticisme l'empêchait d'être athée.
- Plus absurde est la vie, moins supportable la mort.
- Le Progrès, ce long chemin ardu qui mène jusqu'à moi.
- Ces trois philosophies [Descartes/Locke, Kant/Hegel, Marx] deviennent, chacune à son tour, l’humus de toute pensée particulière et l’horizon de toute culture, elles sont indépassables tant que le moment historique dont elles sont l’expression n’a pas été dépassé.
- Encore le jeu du pardon ? (Un temps.) C'est un jeu qui m'ennuie : je ne suis pas dans le coup. Je n'ai qualité ni pour condamner ni pour absoudre : c'est l'affaire de Dieu.
- Heinrich disait « il a suffit que deux hommes se haïssent pour que la haine, de proche en proche, gagne tout l'univers. » Et moi, je dis, en vérité il suffit qu'un homme aime tous les hommes d'un amour sans partage pour que cet amour s'étende de proche en proche à toute l'humanité.
- Je ne serai pas modeste. Humble tant qu'on voudra, mais pas modeste. La modestie est la vertu des tièdes.
- Le monde est iniquité ; si tu l'acceptes tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau.
- Je me moque du Diable ! Il reçoit les âmes, mais ce n'est pas lui qui les damne. Je ne daigne avoir affaire qu'à Dieu, les monstres et les saints ne relèvent que de lui.
- L'homme est condamné à être libre.
- L'existence précède l'essence.
- Seuls les actes décident de ce qu'on a voulu.
- C'est à partir du jour où l'on peut concevoir un autre état de choses qu'une lumière neuve tombe sur nos peines et sur nos souffrances et que nous décidons qu'elles sont insupportables.
- Quelques heures ou quelques années d'attente c'est tout pareil, quand on a perdu l'illusion d'être éternel.
Sartre Portrait
Jean-Paul Sartre (fr.wikipedia.org)